Quand le désespoir me prend....En fait on ne peut

Quand le désespoir me prend....
En fait on ne peut pas vraiment parler de désespoir réel, plutôt d'inquiétudes tenaces! Des inquiétudes sérieuses. Voilà j'en suis à ma quatrième année de FAC, je suis en 3ème année de Licence d'Histoire et j'en peux plus.  Au point que l'année dernière quand j'ai réussis me 2ème 2ème année de Licence ( puisque j'avais redoublé!) je n'ai même pas su apprécier ma réussite qui pourtant aurai du me faire extrêmement plaisir, d'autant plus que j'avais redoublé et que par cette réussite j'aurai pu y voir un message de confirmation envers mes ambitions. Et pourtant, je ne me suis pas non plus effondré de chagrin, cependant j'assure ne pas avoir pris plaisir à cette réussite! D'abord pour une chose simple, il faut savoir qu'il n'y a pas d'examen d'entrée à la FAC (et tant mieux car je n'aurai certainement pas réussis!!), il n'y a pas de sélection officielle d'entrée. La conséquence à cela, c'est que de nombreux enseignants face à cette situation semblent s' auto proclamer "sélectionneur" in officiel! Ce qui se traduit par la mise en place d'une véritable "campagne de méchanceté" et de mépris des enseignants envers leurs élèves. Objectifs; déprimer les élèves, afin que soit détruit au mieux toute leur énergie, toute leur confiance, toute leur passion pour l'Histoire. C'est une vision certainement restrictive et simplette, cela dit, qui peut contester que les choses ne se passent pas ainsi? A une époque où l'on parle de nouveau, (et on a certainement raison de le faire), de prôner un retour du respect des élèves envers leurs professeurs, et bien vous pouvez trouver à l'Université de Bordeaux III UFR d'Histoire, des enseignants qui commencent leur cours, en arrivant en retard et sans jamais dire BONJOUR. Bien sur que ce n'est pas cela qui va changer le monde, ni même la vie des centaines d'élèves de l'Université d'Histoire, cependant qui peut dire que ceci est normal ? Ce que je dénonce, sont des maux de cette échelle, une multitude de faits et d'actes de mépris répétés au quotidien, qui révèle un phénomène grave selon moi, dans la mesure où par de telles actes, l'enseignant montre un mépris et au moins un manque de respect grave et insultant. Alors bien sur c'est pas cela non plus qui explique d'éventuels échecs de certains élèves, cependant ça n'en est pas moins important.

Ajouté à cela, qui finalement ne regarde que la mauvaise éducation et la bêtise de certains enseignants (je dis bien "certains" enseignants, car tous n'agissent pas ainsi), ajoutons le cas particulier de certains profs (souvent les plus jeunes mais pas toujours), qui ne semblent pas être au courant qu'en FAC d'Histoire, la matière qu'ils enseignent n'est pas la seule du cursus ! Par exemple je suis en 3ème année, mes deux matières fondamentales (en terme de coefficient) sont l'Histoire Moderne et l'Histoire Contemporaine. Je ne peux pas réussir mon année en réussissant que l'une des deux. Et bien en Histoire Moderne j'ai un enseignant qui a décidé de façon complètement arbitraire que dans sa matière il y aurai TROIS exposés (les exposés étant les travaux de contrôle continu majeur du cursus en FAC d'Histoire, les plus formateurs et les plus long a mener) alors qu'en Histoire Contemporaine nous n'avons qu'un SEUL exposé, comme normalement les règles du jeux universitaire l'imposent. Vous comprenez ainsi très vite ou est le problème, mener les TROIS exposés d'Histoire Moderne dans le trimestre occupe tout le temps de l'élève, qui sérrieux et soucieux de bien travailler, concentre ainsi tous ses efforts sur la Moderne, et en conséquence l'élèves n'a plus le temps physique et humain de réviser l'Histoire Contemporaine, de reprendre les corrections des autres exposés, de préparer ses fiches de révisions, et plus de temps pour réviser tous cours!!! Qui ne vois pas alors là un problème majeur ? En réalité l'enseignant incriminé, cherche donc a affirmer et à imposer que sa matière est alors la seule à compter, car la plus importante, la plus noble, la plus méritante, la plus intéressante ! Voilà sur quel genre d'enseignant je suis tombé cette année. D'autres élèves ont un autre enseignant en Histoire Moderne, n'ont qu'un seul exposé et ainsi peuvent mieux réviser, travailler leur Histoire Contemporaine. Ce qui ne me révolte plus (car j'ai plus la force d'être désespéré!!!) mais qui me dégoute réellement, c'est qu'ainsi l'élève qui n'a pas le même professeur que moi, est ainsi favorisé dans sa réussite. Tout le temps qu'il ne passe pas à réviser seulement la Moderne, il peut le partager équitablement entre les deux matières, et ainsi dans l'éventualité que l'Histoire Contemporaine tomberai au partiel (examen final du trimestre = où tombe la matière choisie au tirage au sort) un élève qui aurai eu plus de temps que moi pour réviser l'Histoire Contemporaine, a donc vous l'aurez compris, plus de chance logique de réussir son examen, et donc de réussir son année ! Voilà comment fonctionne l'Université d'Histoire de Bordeaux III. Les actuels enseignants de l'Histoire Moderne de l'Université Bordeaux III, mènent avec fièrreté cette politique, je dis bien "fièrement" car je refuse de croire qu'ils ne sont pas au courant de ce problème.

D'autres années précédente c'était un peu le même problème avec les enseignants d'Histoire Médiévales spécialistes de la Ville Médiévale en Occident,  matière animée en cours magistral par des enseignantes brillantes, je le dis bien sincèrement, mais qui ne sont capable d'aucun sourire, d'aucune gentillesse et d'aucun respect en vers leurs élèves, qui peut-être sont pourtant extrêmement passionné par leur matière, quelque en souffrance depuis quelques années.

Mais c'est ainsi. Voilà comment fonctionne l'Université d'Histoire Bordeaux III !

Et puis il y aussi une autre forme de désespoir, certains parlent de note à la tête ! C'est à dire que les profs noteraient leurs élèves selon bien des sentiments arbitraires ! Alors je ne commenterai pas, car peut-être suis-je naïf, cependant je n'ai, et je dois bien le reconnaitre, jamais été à mon sens victime de cela. Pourtant beaucoup me l'évoque avec certitude.... et son à mon sens des gens sensés ! Mais je ne commenterai pas. Ce que je peux dire sur ce point, c'est que ce même enseignant d'Histoire Moderne que j'incriminai plus haut, dans les copies qu'il me rend, ne cesse de répéter "mauvaise méthode" "travailler la méthode" "revoir la méthode" "méthode incomprise"...... et pourtant en Histoire Contemporaine, lors de mon exposé de début de trimestre, en me félicitant pour mon très bon exposé, ma félicité sans équivoque sur me "bonne méthode" !! Alors qui croire ? Quoi comprendre ?

Aujourd'hui je ne suis plus désespéré et enragé, je n'ai plus ni la force, ni les tripes de l'être. Bien sur, j'espère me tromper et croire que j'ai encore des chances d'avoir ce semestre et cette année, cependant je suis dépassé par un tel système, je suis fatigué et la sélection "honteuse" menée par une méchanceté gratuite, me laisse froid, un peu sans espoir.

A suivre..... avec du mieux peut-être, ou du pire....